Vampire Mascarade : La 13e Lame
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En 1993, un raid Sabbat/Garou sur la ville est venu faucher plusieurs des ''Elders'' de la ville. Nous sommes vingts plus tard et la ville se reconstruit toujours. Il y a logiquement de la place pour tout le monde...
 
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 Epis de Maïs [One Shoot]

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Enreich Dred

Enreich Dred


Messages : 130
Date d'inscription : 11/06/2013

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MessageSujet: Epis de Maïs [One Shoot]   Epis de Maïs [One Shoot] Icon_minitimeLun 9 Déc - 10:39


L'Épis de maïs :

Le corps de la jeune femme était serré contre moi. Nos corps bougeaient au rythme de la musique Elle avait un beau sourire, des cheveux noirs qui cascadaient sur ses épaules bronzées...l'ensemble formait un contraste saisissant avec la robe rouge, tandis que nous dansions sur El Choco de Ángel Villoldo. J'ai assisté à la première représentation, il y a bien longtemps de cela, grâce à mon ami José Roncallo...  Je n'arrive pas à comprendre comment on peut danser sur le son électrique des sordides boites de nuit de cette époque ? Aucune musique ne pouvait valoir celle des tangos de mon époque

Je la serre contre moi, elle me montre son sourire, blanc, joyeux, elle rit aux éclats. On se sépare, pour recommencer les pas complexes du tango. Elle était séduisante, la robe épousait les formes menues de son corps, je sentais son souffle chaud sur ma peau. Je m'efforce de sourire, elle était douée... je sens son cœur qui bat contre ma poitrine... La musique s'arrête, on se serre l'un contre l'autre.

Elle se met sur la pointe des pieds pour m'embrasser de ses lèvres peintes en rouge brillant. Je lui rends le baiser, puis je le romps au bout de quelque secondes. Elle est hors-d'haleine mais toute joyeuse, les yeux pétillants de malice et de plaisir. La danse avait été complexe, mais stimulante. Je me penche à nouveau, pour poser un léger baiser, comme un effleurement, une petite brise qui caresse la peau. Mes lèvres montent lui murmurer à l'oreille :

"Ce n'est pas l'abandon de la Mort
Pas plus que ce n'est le souffle de la Vie.
C'est un chant funèbre,
L'Interlude musical entre la Vie et la Mort..."


Elle ne comprend pas, comme toutes les personnes avec qui j'ai dansé, sauf une, mais elle continue de sourire... mes lèvres descendent, pour caresser la mâchoire, elle glousse quand je l'embrasse dans le cou. Je pose mes lèvres dans le creux, entre la gorge et l'épaule, la peau avait une odeur salée par la sueur. Je l'embrasse, elle frissonne de pur plaisir et murmure mon nom, je sens la chaleur se répandre dans mon corps, doux plaisir partagé, je la tiens contre moi, comme une amante.

Elle frissonne encore, pris d'un engouement lascif et indécent, elle passe ces deux bras autour de mon cou, j'entends le bruit d'un tambour, qui ralentit... qui ralentit... puis finalement, il s'arrête... Je la serre contre moi, encore... puis je rompt le baiser. Elle tombe en arrière. Je la regarde, pâle, la mine ravie, les yeux ternes et la bouche souriante, un masque d'extase...

Je ne me souviens même plus de son nom, ni même de son métier... je déclare, sans une once de sentiment :
« Qu'est-ce-Requiem ? »

Un léger grattement me fait tourner la tête, la porte qui mène au corridor du manoir s'ouvre. Une femme me regarde, gênée. C'était ma goule depuis deux siècle. Je perçois dans ses yeux la jalousie. Même dans la quasi-pénombre. Elle me demande, d'un ton humble, mais qui laisse entendre ses sentiments :
« Herr... vous m'avait fait demander... je vous prie de m'excuser... »

Je fais un vague geste de la main et je lui répond dans la même langue :
«  Sehr verehrte Linda, vous ne me dérangez pas... j'avais fini. Débarrassez-vous du corps. »

Elle hoche la tête :
« Que votre volonté soit faite, Herr. J'allais oublier, pardonnez mon étourderie. Nous avons reçu un message d'un surnommé Le Cid... je n'ai pas ouvert la lettre et je l'ai pose sur votre bureau. »

Je lui sourit :
« Je t'en suis gré... »

Je sors de la salle de bal vide et me dirige vers le bureau, la nuit étant encore jeune, je sais que des affaires pressantes demanderont mon attention et mon esprit ne peut se permettre d'être déconcentré par un calice...
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